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Chronique – Le noir est ma couleur – Olivier Gay


Auteur :
 Olivier Gay

Editeur : Rageot
Collection : /
Parution : 2018 (pour cette édition)
Pages : 311
Résumé de l’éditeur : Normalement, Alexandre le bad boy du lycée n’aurait jamais prêté attention à Manon l’intello du premier rang.
Pourtant, à la suite d’un pari, il a décidé de la séduire.
Normalement, Manon n’aurait jamais toléré qu’Alexandre vole à son secours. Pourtant dans l’obscurité d’une ruelle, sa présence s’est révélée décisive.
Alexandre doit se rendre à l’évidence. Rien n’est normal dans cette histoire.
Manon acceptera-t-elle qu’il entre par effraction dans son univers ?
Deux destins liés malgré les apparences…
Mon avis : Cela fait un moment que j’ai envie de lire Olivier Gay. C’est maintenant chose faite avec ce livre ! Merci aux éditions Rageot et au site Netgallery pour m’avoir permis de lire Le Noir est ma couleur, le premier tome.

On démarre avec un cliché. Oui, un bad boy, une intello pas trop moche mais pas très belle non plus, et un pari. Plutôt osé ! J’attendais Olivier Gay au tournant pour qu’il approfondisse tout ça, et pour l’instant je reste un peu sur ma faim.

Les personnages, par leur côté cliché, sont aussi attachants qu’agaçants. J’ai aimé l’humour dont ils font preuve, mais ce premier tome ne les a pas assez découvert à mon goût. Pour Alexandre, on devine son histoire compliquée sans pour autant le comprendre complètement, quant à Manon on aperçoit les dynamiques de sa famille sans que tous les points soient bien éclairés. En somme, normal pour un début de saga qui compte cinq tomes, mais ça me frustre !

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le concept développé : une magie qui trouve sa base dans les couleurs. Chaque couleur permet de déployer la magie qui lui est dédiée : le rouge pour le sang et le corps, le violet pour l’esprit, l’orange pour le feu… Je n’en dévoile pas plus ! Avec les chapitres de Manon, on devine un monde organisé de mages dans le monde, surtout à Paris où se passe l’intrigue, on monde bien souterrain à la réalité dans laquelle vit Alexandre.

Le style est vraiment bien adapté au public visé. Plein d’humour, jouant sur les clichés que ces lecteurs connaissent et qui leur servent de repères, c’est très facile de se plonger dans l’histoire. Qui plus est, les points de vue internes sont alternés chapitre par chapitre entre Alexandre et Manon, ce qui permet de bien les identifier et de s’en sentir proche. Le rythme est intense, rapide et une fois les premiers chapitres passés, on n’a pas le temps de respirer. C’est un avantage car on ne lâche plus le bouquin jusqu’à la fin !

J’ai été pourtant frustrée car je n’ai pas eu assez d’informations à mon goût. Mais je le conçois parfaitement : après tout, c’est un premier tome ! Il a pour but de bien poser le cadre et les personnages avant d’aller plus loin en profondeur. Et c’est vraiment bien réussi.

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