ce que j'écris

Écriture – Les Quatre Terres : Le monde

Second article de la série, et pas des moindres ! Pour celles et ceux avec qui j’ai déjà parlé écriture, ils savent que je suis une architecte. J’adore construire des mondes, j’adore imaginer des cultures, j’aime préparer le terrain pour l’histoire que j’ai en tête. C’est ce bouillonnement quand l’idée vient et se construit que j’adore dans l’écriture. Quand la passion vous presse et que vous devez trouvez de quoi noter, vite, avant que la parfaite idée qui réussit à faire le lien entre deux éléments ne s’envole !
Comme je vous le disais dans le premier article, je me suis retrouvée à un moment avec mon monde… sans l’intrigue. J’en parlerai prochainement !
Parce que j’avais besoin de quelque chose de solide, je suis partie de Construire un monde en 30 jours, de Stephanie Bryant et traduit ici. Mais par contre, je vous préviens : c’est hardcore. C’est vraiment penser à toutes les parties de son monde, où en tout cas ça en brasse une bonne partie. Ça peut être décourageant parce qu’on peut se dire “oh zut, je n’ai pas pensé à ça, je suis nul(le)”… Mais moi, je vous invite à le prendre de l’autre côté. À regarder toutes les portes que ça peut ouvrir sur votre imagination. Certes, vous n’allez pas utiliser tout ce qui va être soulevé, mais il vaut mieux passer du temps en coulisses à tout mettre en place pour éviter de caler en plein écriture. En tout cas si vous fonctionnez comme moi !
Cela m’a vraiment aidé à poser le monde, à tout imaginer. Il y a encore quelques parcelles de cet univers qui m’échappent, mais je sais qu’en y réfléchissant, je peux trouver rapidement la solution. Les bases sont posées, et elles sont très solides. Je ne dirais pas que je connais mon monde sur le bout des doigts, mais presque.
Il fallait, pour mon histoire, quatre terres. Et je ne voulais pas de cette sorte d’île en losange, pour caser le froid au nord, le chaud au sud… Déjà, essayez de trouver des îles en losange !! Bref, je voulais quelque chose de plus réaliste. Grâce aux premières parties de Construire un monde en trente jours, j’ai pu réfléchir à quelque chose d’assez semblable. Et grâce à Inkarnate, cela donne à peu près ça :
 
Urbaïs est la capitale, fondée par le dieu père cinq siècles avant le début de l’intrigue. Le monde entier est résumé dans ses rues cosmopolites. Le dieu père a fondé cette cité en descendant à son tour sur terre. Son but : en faire un lieu d’accueil où les différences de culture et de richesse n’ont plus lieu d’être. C’est un endroit bruyant, riches en odeurs et en contrastes.
Logowa, capitale des Terres de l’Ouest, fief de Waal, dieu du feu et de l’hiver. C’est une terre rude et hostile, qui commence à se réchauffer en allant vers l’est. Il n’y a que là-bas qu’on peut faire pousser du millet. Le reste des ressources se composent du bois solide fourni par les épaisses forêts, du charbon des montagnes et des pierres précieuses dont les filons sont à cheval sur la chaîne de montagne partagée avec les Terres du Désert. L’alimentation est composée essentiellement de gibier, et de plantes glanées dans les montagnes et les forêts. Les animaux y sont plus grands qu’ailleurs, et une culture de chasseurs est très implantées chez les Orgoïs.
Adeyabo capitale des Terres de Sylve, fief de Naïa, déesse de la terre et du printemps. Le bois y est plus prisé, et le peuple des Alayis en limite l’exportation. Ils vivent au coeur de ces forêts primaires qui leur donnent toutes les ressources dont ils ont besoin. Ils ne mangent que très rarement de la viande, l’essentiel de leur alimentation se composant des fruits sauvages ou issus de leurs cultures. Dans la bande de terre à l’extérieur de leur forêt s’étendent des plantation de thé, de café et de cacao. Ils ont également une très grande connaissance des plantes et certains vendent leurs connaissance à la capitale, en s’installant dans des boutiques pharmaceutiques.
Halioes capitale des Terres de l’Est, fief de Lan, dieu du vent et de l’été. Cette ville a la particularité d’être bâtie à même la falaise, qui ne s’effondre pas grâce à la magie de Lan. Ce sont les terres les plus riches de l’empire, on y cultive surtout du blé, du lin, du chanvre, du maïs, des fruits… Toutes ces cultures enrichissent le Haut Monastère, qui gère d’une main de fer les Terres de l’Est. Les Thaelins sont beaucoup à travailler dans les marais salants, dont le monopole et l’impôt qui en découle est une manne d’argent assez impressionnante.
Zahiara capitale des Terres du Désert, fief de Laosha, déesse de l’eau et de l’automne. Ce sont les terres les plus difficiles à maîtriser, mais grâce au don de l’eau que leur fait Laosha, les Mushadins parviennent à faire quelques cultures de fruits d’exception, très bons et très prisés, ainsi que des épices. Eux aussi profite du filon de pierres précieuses dans les montagnes du nord. Les villes sont les plus riches, même s’il existe encore quelque tribus nomades dans le désert. À l’intérieur des villes, les quartiers aisés sont facilement reconnaissable à la débauche de verdure, de fontaines et de bassins qu’on peut y trouver.
Je crois que c’est tout ! J’ai vraiment essayé de résumer. J’ai aussi essayé de ne pas parler de la culture (enfin… des cultures) des habitants, ni de la mythologie… qui font faire l’objet des articles suivant ! À bientôt !

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