Écriture – Les Quatre Terres : La mythologie
J’ai failli en parler dans le dernier article concernant le monde, mais je me suis retenue parce que ça vaut vraiment un article à part. La mythologie… quelque chose d’assez essentiel pour moi. J’ai choisi de le détacher complètement de mon article sur les cultures, parce que c’est pour moi l’un des piliers de mon monde. Je dois expliquer tout ça avant d’évoquer les autres éléments culturels. Et c’est un sacré morceau !
Déjà, je le rappelle, mon monde est divisé en quatre terres : les Terres de l’Ouest, les Terres de l’Est, les Terres du Désert, les Terres de Sylve. Ces quatre territoires ont en commun plusieurs choses : ils sont régis par un dieu, et sous la coupe de l’empire établi par le dieu-père pour maintenir la paix entre eux.
Pour parler de culture, il faut d’abord établir la mythologie (oui, c’est un de mes dadas) puis l’histoire. Je pars d’un monde créé par un dieu unique, et qui le regarde s’épanouir depuis les hautes montagnes de l’Ouest où il a établit ses quartiers. Mais ce dieu s’ennuie : il se crée alors quatre enfants qu’il dote d’un pouvoir élémentaire pour l’aider à régir ce monde. C’est ainsi que naissent Waal, seigneur du feu, Gaïa, maîtresse de la terre, Lan, dieu du vent, et Laosha, mère de l’eau. Mais en regardant les hommes et les femmes en difficulté, ces quatre dieux demandent l’autorisation à leur père de descendre sur terre et aller les aider. Waal descend le premier et donne le feu aux Orgoïs, peuple établi dans les forêts au pieds des montagnes constamment enneigées. Gaïa apprend aux Alayis à composer avec la nature et à vivre en harmonie avec elle dans les forêts primaires. Lan est le suivant à descendre pour montrer aux Thaelins, installés sur les falaises de l’est, comment maîtriser le vent et en faire leur allié pour toutes leurs tâches quotidiennes. Laosha apprend aux Mushadins, peuple du désert, à maîtriser l’eau et toutes les techniques d’irrigation afin de construire une civilisation florissante.
Ils sont tous les quatre persuadés d’avoir le meilleur peuple. Et puis, comme les relations entre frères et soeurs sont toujours chaotiques, ils commencent à se faire la guerre. Ce sont les Âges Obscurs. Chacun domine à tout de rôle dans une période de deux siècles, jusqu’à l’an 0 du calendrier : l’arrivée du dieu-père lui-même. Pour que ses enfants cessent de massacrer le monde qu’il a construit, il leur impose la paix, fonde un empire pour les contrôler et s’installe dans une nouvelle ville qu’il fait bâtir, Urbaïs.
Ça, c’était ma base. Il a fallut que j’étoffe en approfondissant mes quatre cultures. Ce que je ferais prochainement !