ce que je vois

Chronique – You – Greg Berlanti, Sera Gamble


Créateur :
Greg Berlanti, Sera Gamble
Acteurs :  Penn Badgley, Elizabeth Lail, Luca Padovan
Date de diffusion : 2018 (saison 1)
Nombre d’épisodes : 10 (saison 1)
Durée : 42 min
Résumé : Joe, le gérant d’une librairie new-yorkaise, devient obsédé par Beck, une jeune aspirante écrivaine qui partage sa passion pour les livres et pour la poésie. Persuadé qu’ils sont faits l’un pour l’autre, il va alors se servir des réseaux sociaux pour nourrir son obsession, savoir en permanence où elle se trouve et ce qu’elle fait, et tenter de faire tomber tous les obstacles qui pourraient se dresser en travers du chemin de leur possible romance. Quitte à commettre des actes totalement fous… (source)

Bande annonce (VF)

Mon avis : Mon abonnement Netflix est rentabilisé, c’est moi qui vous le dit ! Et puis, Penn Badgley… Qui n’a pas eu sa période Gossip Girl ? Cela fait beaucoup de bien de le voir dans un personnage pareil !
On suit donc Joe, libraire, et on le suit très intimement : Joe passe son temps à parler en pensée à Beck, la jeune femme qui l’obsède. Et nous, on entend Joe penser. Cette attirance devient très vite une obsession malsaine, à laquelle nous, spectateur, assistons : il suit Beck, il l’espionne sur les réseaux sociaux, il regarde par la fenêtre… Dès le départ, son comportement est choquant.
Il fait peu à peu le ménage dans la vie de Beck et avant même de la rencontrer, il sait tout d’elle. Il veut l’aider à réaliser son rêve, par amour, et par amour Joe est capable de tout. Mais vraiment tout. Son amour est immense, et on est tenté de dire qu’il est beau parce qu’on comprend le raisonnement de Joe : on est avec lui, dans sa tête, tout le temps ! On a son point de vue durant tooooute la saison sur les événements ! Évidemment qu’à un moment, on entre en empathie avec lui ! Il interprète tout ce que fait ou dit Beck, ce que disent ses amies (notamment sa meilleure amie, Peach), et souvent ses réflexions se vérifient. Et c’est là que ça devient un peu malsain, et qu’on peut dire que la série est excellente : on comprend Joe. Parfois même, on en vient à l’excuser alors que non. Son amour est malsain, ce n’est absolument pas à lui de dicter à Beck la façon dont elle doit vivre sa vie, même de la manière douce. L’amour ne justifie pas tous les débordements dont Joe fait preuve.
J’ai vu aussi une bonne critique des réseaux sociaux, car c’est comme ça que Joe apprend à la connaître avant même de lui adresser le moindre mot. Je crois qu’il entre en contact avec elle à la fin de l’épisode 1 ou au début du 2, à vérifier, mais j’ai trouvé cet événement très tardif. Il n’en a pas besoin tout de suite, puisqu’il apprend des choses via ses réseaux ! Si ce n’est pas le point central de la série, j’ai tout de même apprécié cette sorte de mise en garde.
Une bonne série, avec un Penn Badgley que j’ai adoré en faux gentil très taré.

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